Nous sommes en septembre 1976, je rentrais d'un voyage en Amérique du sud, Perou-Bolivie et Equateur. Un an plus tôt, j'avais visité pour la première fois l'Inde et le Népal. Depuis cette date il me restait des images fortes de ces deux pays. Souvent je m'évadais en pensée dans les monastères tibétains. J'entendais encore les gongs, les cloches, les cymbales et les magnifiques rituels tibétains. Tout ça était malheureusement loin de chez moi...
Puis un jour en feuilletant un magazine, que j'ai toujours conservé précieusement, je tombais sur un article d'un centre bouddhiste tibétain se trouvant près des Buttes Chaumont. Ce centre tibétain s'appelait Kagyu Dzong. Je n'eus plus qu'une envie, aller voir là-bas ce qui s'y passait.
J'arrivais par une belle journée d'automne en haut des Buttes-Chaumont. Un pavillon de deux étages était planté là devant moi. Devant la porte se trouvait un monticule de chaussures, des fragrances d'encens s'échappaient par la porte ouverte et une langue que je ne connaissais pas me rappelait d'agréables souvenirs de voyage.
Puis un jour en feuilletant un magazine, que j'ai toujours conservé précieusement, je tombais sur un article d'un centre bouddhiste tibétain se trouvant près des Buttes Chaumont. Ce centre tibétain s'appelait Kagyu Dzong. Je n'eus plus qu'une envie, aller voir là-bas ce qui s'y passait.
J'arrivais par une belle journée d'automne en haut des Buttes-Chaumont. Un pavillon de deux étages était planté là devant moi. Devant la porte se trouvait un monticule de chaussures, des fragrances d'encens s'échappaient par la porte ouverte et une langue que je ne connaissais pas me rappelait d'agréables souvenirs de voyage.
Je me déchaussais et entrais timidement. Une personne me fit signe d'avancer et de m'asseoir. Un Maitre tibétain parlait et tout le monde l'écoutait avec un profond respect, tout le monde était captivé par ce qu'il disait. L'atmosphère du lieu était reposant, tout était emprunt de sérénité.
Ce Maitre avait un visage qui respirait la bienveillance, l'amour, la compassion. Je ne me souviens absolument pas de l'enseignement qu'il dispensait ce jour là.
Une seule phrase est restée gravée dans ma mémoire et c'est avec cette phrase que tout à commencé.
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" Ne critiquez jamais une autre religion, chaque religion pour celui qui la pratique est la meilleure. Si vous critiquez une autre religion ou philosophie, vous rabaissez la votre"
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J'avais trouvé les paroles de ce Maitre d'une grande sagesse et à partir de ce jour je voulu en savoir plus. En quittant le temple une personne m'a remis un petit livre sur les fondements du Bouddhisme tibetain de Kalu Rinpoché.
Après avoir lu le livre quelques mois plus tard je décidais de prendre refuge.
Le 15 mai 1977 Lama Namsé me recevait et acceptait de m'accorder ma demande de prendre le refuge.
En le Bouddha, le Dharma et le Sangha, je prends refuge jusqu'à l'Eveil. Par l'activité bénéfique produite par ma pratique du don et des autres vertus, puissè-je réaliser l'état de Bouddha pour le biens de tous les êtres.
Karma Jinpa Tharchin est le nom qui me fût donné par Lama Namsé ce nom restera mon nom bouddhiste jusqu'à la fin de mes jours..
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